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Le séminaire doctoral interuniversitaire Synoikismos regroupe plusieurs universités belges et a pour vocation de réunir les doctorants belges et étrangers travaillant sur l'Antiquité classique et orientale, quels que soient la période, l’aire géographique ou le domaine étudié. Elle vise à offrir aux jeunes chercheurs un cadre de réflexion commune ainsi qu'un espace de rencontres et de discussions tant scientifiques que méthodologiques.

Séminaire Synoikismos - Journée thématique 2021

« De la tablette à l’écran : avancées technologiques dans les Sciences de l’Antiquité »

Dans le cadre de l’édition 2021-2022 du Séminaire doctoral interuniversitaire SYNOIKISMOS, le groupe organisera le 9 novembre 2021 à l’Université de Liège sa journée thématique annuelle sur le thème des avancées technologiques dans l’étude des mondes antiques. À cette occasion, nous avons le plaisir de convier les doctorants et jeunes chercheurs d’universités belges ou étrangères dont le sujet de recherche s’inscrit dans cette thématique à venir présenter leur projet.

La thématique sera abordée sous deux aspects :

  1. Histoire des progrès techniques et impacts méthodologiques sur nos disciplines
    « Exegi monumentum aere perennius », disait Horace. Cette phrase semble préfigurer la durée millénaire de l’intérêt des hommes pour l’Antiquité. Les études sur les mondes anciens, qui se sont développées au fil des siècles, doivent leur vitalité à l’évolution de leurs pratiques, qui s’adaptent à l’esprit du temps. Mais dans quelle mesure notre perception de l’époque classique a-t-elle évolué au gré du changement des méthodes et des techniques utilisées pour en reconstruire l’image ? En premier lieu, nous souhaitons réfléchir à l’impact de l’évolution de la technologie sur l’étude de nos domaines : de l’invention de la presse aux éditions numériques, du moulage en plâtre aux reconstructions 3D, chaque échelon de cette évolution technologique a contribué à préciser, améliorer ou même bouleverser la représentation du passé.
    De façon plus globale, les acteurs culturels de chaque époque ont tenté d’interpréter les traces que nous ont laissées les civilisations anciennes et de les réactualiser, dans des buts divers, en un message lisible par leurs contemporains. L’étude de ces opérations culturelles, qui ont eu lieu de l’Antiquité même jusqu’à nos jours, constitue le cœur des Reception Studies. Nous souhaitons dans un second temps nous intéresser au regard porté par les différentes époques sur l’Antiquité : quelle influence a-t-il eu sur l’étude des mondes anciens ? La recherche peut-elle être objective ? Quelles ont été les approches des époques précédentes et avec quelles conséquences ? Quelle est la tendance de nos jours ?
  2. L’ère du numérique : les outils de demain en Sciences de l’Antiquité
    Depuis les années 1950, l’informatique n’a cessé de se développer et de s’étendre à de nouveaux domaines de l’activité humaine. La recherche sur les mondes anciens ne fait pas exception et n’a d’ailleurs pas attendu le XXIe siècle pour tirer parti des nouveautés mises à sa disposition. Aujourd’hui, en 2021, il n’existe probablement plus aucun projet de recherche qui ne s’appuie, directement ou indirectement, sur l’emploi d’outils numériques. Ceux-ci sont au moins aussi variés que les disciplines des Sciences de l’Antiquité : l’XML et les recommandations de la Text Encoding Initiative pour l’encodage de textes sous format numérique (ex. projet A Collection of Greek Ritual Norms - CGRN à l’ULiège), les logiciels de modélisation et de visualisation 3D pour la photogrammétrie numérique d’objets archéologiques (ex. projet Warriors on the Periphery à l’ULB), les bases de données en ligne recensant textes, personnes ou lieux anciens (ex. projet Trismegistos à la KU Leuven) ou encore les méthodes statistiques et quantitatives appliquées à l’analyse des langues (ex. Laboratoire d’Analyse Statistique des Langues Anciennes – LASLA à l’ULiège). Pourtant, les outils numériques sont parfois encore mal connus des chercheurs du secteur et peuvent, dans une certaine mesure, les effrayer, puisqu’ils n’ont généralement reçu aucune formation dans le domaine des nouvelles technologies. Quels sont les outils numériques de demain ? Dans quels domaines des Sciences de l’Antiquité s’emploient-ils ? Comment les utiliser et les intégrer à un projet de recherche ?

Nous souhaitons aborder ces deux aspects de la thématique sous des modalités différentes : une discussion de l’impact de ces outils sur nos méthodologies de recherche d’une part, la découverte pratique de certaines de ces technologies de l’autre. C’est pourquoi la journée sera répartie entre présentations orales et workshops, en fonction des propositions reçues.

Tout doctorant intéressé (à n’importe quelle étape de sa recherche) est cordialement invité à soumettre un résumé du sujet qu’il souhaite présenter (250 mots max.), en précisant s’il désire faire une présentation orale et/ou une démonstration pratique d’un outil, ainsi qu’une courte présentation biographique (150 mots max.) à l’adresse du séminaire Synoikismos (seminar.synoikismos@gmail.com) pour le 15 septembre 2021 au plus tard. Chaque intervention (en français ou en anglais) sera limitée à 30 minutes et sera suivie par 15 minutes de discussion. Le détail de l’organisation des workshops sera communiqué ultérieurement.

Au plaisir de vous rencontrer,

Le comité organisateur Synoikismos

 

Appel à communication (PDF)

Séminaire Synoikismos - Journée thématique 2021

«Représenter le monde : techniques, société et croyances»

Dans le cadre de l’édition 2020-2021 du Séminaire doctoral interuniversitaire SYNOIKISMOS, le comité organisera le 4 mai 2021 à l’Université catholique de Louvain sa journée thématique annuelle sur le thème de la représentation du monde durant l’Antiquité. À cette occasion, nous avons le plaisir de convier les doctorant·es et jeunes chercheur·euses d’universités belges ou étrangères dont le sujet de recherche s’inscrit dans cette thématique à venir présenter leur projet.

La thématique sera abordée sous quatre aspects :

  1. L’imaginaire comme réponse
    En lien avec le thème de l’artiste en résidence à l’UCLouvain cette année, nous proposons comme premier axe de réflexion «l'imaginaire comme réponse». Les Anciens cherchaient-ils toujours à se représenter le monde de manière fidèle ou concrète? Si non, sous quelles formes et pour quelles raisons le dépeignait-il de façon imagée? Jusqu’à quel point l’imaginaire entrait-il en compte? Cette première problématique est également liée aux croyances qui faisaient force de loi à l’Antiquité. Comment les croyances ont-elles influencé la représentation du monde? Ainsi, ce premier axe permet également d’ouvrir le débat sur les religions et le lien entre croyances religieuses, divinités et représentations du monde.
  2. Représentations concrètes et littéraires
    Le deuxième axe de réflexion de cette journée portera sur les représentations concrètes et littéraires du monde par les Anciens. Quelles étaient leurs techniques pour représenter le monde qu’ils habitaient? L’idée qu’ils se faisaient du monde avait-elle un impact sur leurs techniques de manière générale, leurs constructions, leurs bâtiments par exemple? Et à l’inverse, comment leur vision du monde transparait-elle au travers de leur culture matérielle? Par ailleurs, comment ont-ils exprimé leur environnement et leur manière de vivre dans et par les lettres? Ces dernières peuvent être considérées à la fois comme tradition littéraire et textuelle, mais aussi être envisagées du point de vue matériel (l’alphabet, les supports de rédaction, etc.).
  3. Gouvernance et société
    La troisième piste de réflexion porte sur le lien entre l’organisation concrète de la société et la représentation du monde. Comment la perception du monde qu’avaient les Anciens, ou leurs croyances à ce sujet, influençaient leur manière de gouverner et d’organiser la nation? L’État, la cité ou tout autre centre de pouvoir, est-il considéré, à un moment donné, comme un «microcosme», miroir du monde extérieur? En ce sens, le dirigeant ou homme de pouvoir se devait-il de gouverner comme la nature régit le monde, ou au contraire différemment? Les Anciens font-ils le choix conscient de régir la nation en fonction de leur vision du monde, et si oui, comment l’indiquent-ils? Il ne s’agit que de quelques exemples de pistes que cette troisième section pourrait aborder autour des notions de gouvernance et de société.
  4. Représentation moderne du monde ancien
    Un dernier axe inhérent à nos domaines de recherche respectifs est la représentation du monde antique au fil des siècles. Comment l’Antiquité est-elle dépeinte par l’Homme moderne et comment sa vision change-t-elle au cours du temps? Est-ce que celle-ci est figée et semblable pour toutes les disciplines? Ce dernier axe se veut donc être un espace pour débattre et réfléchir de notre représentation actuelle du monde antique.

Les thèmes proposés sont relativement vastes, bien qu’indubitablement liés entre eux par le fil rouge de la représentation du monde, et nous restons ouverts à toute proposition. En conséquence, tout·e doctorant·e qui pense que sa problématique pourrait faire partie du programme, même si la question n’est pas reprise ci-dessus, ne doit pas hésiter à nous proposer son sujet, en argumentant le lien avec la présente journée thématique.

Tout doctorant·e intéressé·e (à n’importe quelle étape de sa recherche) est cordialement invité·e à soumettre un résumé du sujet qu’il/elle souhaite présenter (250 mots max.),ainsi qu’une courte présentation biographique (150 mots max.) à l’adresse du séminaire Synoikismos (seminar.synoikismos@gmail.com) pour le 1 mars 2021 au plus tard. Chaque intervention (en français ou en anglais) sera limitée à 30 minutes et sera suivie par 15 minutes de discussion.

Au plaisir de vous rencontrer,

Le comité organisateur Synoikismos

Séminaire Synoikismos - Journée thématique 2020

De la tablette à l’écran : Avancées technologiques dans les Sciences de l’Antiquité

Dans le cadre de l’édition 2019-2020 du Séminaire doctoral interuniversitaire SYNOIKISMOS, le groupe organisera le 5 mai 2020 à l’Université de Liège sa journée thématique annuelle sur le thème des avancées technologiques dans l’étude des mondes antiques. À cette occasion, nous avons le plaisir de convier les doctorants et jeunes chercheurs d’universités belges ou étrangères dont le sujet de recherche s’inscrit dans cette thématique à venir présenter leur projet.

La thématique sera abordée sous deux aspects :

1. Histoire des progrès techniques et impacts méthodologiques sur nos disciplines

« Exegi monumentum aere perennius », disait Horace. Cette phrase semble préfigurer la durée millénaire de l’intérêt des hommes pour l’Antiquité. Les études sur les mondes anciens, qui se sont développées au fil des siècles, doivent leur vitalité à l’évolution de leurs pratiques, qui s’adaptent à l’esprit du temps. Mais dans quelle mesure notre perception de l’époque classique a-t-elle évolué au gré du changement des méthodes et des techniques utilisées pour en reconstruire l’image ? En premier lieu, nous souhaitons réfléchir à l’impact de l’évolution de la technologie sur l’étude de nos domaines : de l’invention de la presse aux éditions numériques, du moulage en plâtre aux reconstructions 3D, chaque échelon de cette évolution technologique a contribué à préciser, améliorer ou même bouleverser la représentation du passé.

De façon plus globale, les acteurs culturels de chaque époque ont tenté d’interpréter les traces que nous ont laissées les civilisations anciennes et de les réactualiser, dans des buts divers, en un message lisible par leurs contemporains. L’étude de ces opérations culturelles, qui ont eu lieu de l’Antiquité même jusqu’à nos jours, constitue le cœur des Reception Studies. Nous souhaitons dans un second temps nous intéresser au regard porté par les différentes époques sur l’Antiquité : quelle influence a-t-il eu sur l’étude des mondes anciens ? La recherche peut-elle être objective ? Quelles ont été les approches des époques précédentes et avec quelles conséquences ? Quelle est la tendance de nos jours ?

2. L’ère du numérique : les outils de demain en Sciences de l’Antiquité

Depuis les années 1950, l’informatique n’a cessé de se développer et de s’étendre à de nouveaux domaines de l’activité humaine. La recherche sur les mondes anciens ne fait pas exception et n’a d’ailleurs pas attendu le XXIe siècle pour tirer parti des nouveautés mises à sa disposition. Aujourd’hui, en 2020, il n’existe probablement plus aucun projet de recherche qui ne s’appuie, directement ou indirectement, sur l’emploi d’outils numériques. Ceux-ci sont au moins aussi variés que les disciplines des Sciences de l’Antiquité : l’XML et les recommandations de la Text Encoding Initiative pour l’encodage de textes sous format numérique (ex. projet A Collection of Greek Ritual Norms - CGRN à l’ULiège), les logiciels de modélisation et de visualisation 3D pour la photogrammétrie numérique d’objets archéologiques (ex. projet Warriors on the Periphery à l’ULB), les bases de données en ligne recensant textes, personnes ou lieux anciens (ex. projet Trismegistos à la KU Leuven) ou encore les méthodes statistiques et quantitatives appliquées à l’analyse des langues (ex. Laboratoire d’Analyse Statistique des Langues Anciennes – LASLA à l’ULiège). Pourtant, les outils numériques sont parfois encore mal connus des chercheurs du secteur et peuvent, dans une certaine mesure, les effrayer, puisqu’ils n’ont généralement reçu aucune formation dans le domaine des nouvelles technologies. Quels sont les outils numériques de demain ? Dans quels domaines des Sciences de l’Antiquité s’emploient-ils ? Comment les utiliser et les intégrer à un projet de recherche ?

Nous souhaitons aborder ces deux aspects de la thématique sous des modalités différentes : une discussion de l’impact de ces outils sur nos méthodologies de recherche d’une part, la découverte pratique de certaines de ces technologies de l’autre. C’est pourquoi la journée sera répartie entre présentations orales et workshops, en fonction des propositions reçues.

Tout doctorant intéressé (à n’importe quelle étape de sa recherche) est cordialement invité à soumettre un résumé du sujet qu’il souhaite présenter (250 mots max.), en précisant s’il désire faire une présentation orale et/ou une démonstration pratique d’un outil, ainsi qu’une courte présentation biographique (150 mots max.) à l’adresse du séminaire Synoikismos (seminar.synoikismos@gmail.com) pour le 30 novembre 2019 au plus tard. Chaque intervention (en français ou en anglais) sera limitée à 30 minutes et sera suivie par 15 minutes de discussion. Le détail de l’organisation des workshops sera communiqué ultérieurement.

Au plaisir de vous rencontrer,

Le comité organisateur Synoikismos

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seminar.synoikismos@gmail.com

Appel à communication (PDF)

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